6 mars 2010

CINÉMA


Résumé:

Un jeune et brillant généticien du nom de Jean Shlüss renverse un soir par mégarde une éprouvette (sur laquelle il y avait pourtant marqué « ne pas renverser par mégarde ») sur un couple d’escargots allemands de passage: les choses ne traînent pas : les paisibles gastéropodes bavarois deviennent des escargots géants et belliqueux que Jean Shlüss et son assistante Barbara Barbe auront le plus grand mal à circonscrire tout au long du film. Finalement, Jean Et Barbara auront le dernier mot grâce au stratagème de la salade géante attachée à une ficelle qui conduira les époux hermaphrodites dans un piège cousu de fil blanc.

Une fois ligotés, les escargots finiront paisiblement leurs jours dans un zoo pour mollusques avec un super gardien qui fera bien gaffe qu’ils ne s’échappent pas avec l’aide des pieuvres. En fait si, ils s’échapperont dans le deuxième volet intitulé « le retour de l’invasion des escargots géants » mais je ne peux pas tout dévoiler ici, sinon je ne serais pas journaliste pour rien. L’intrigue est peu plausible, voire carrément pas crédible, mais j’ai personnellement connu des footballeurs qui savaient lire les principales lettres de l’alphabet, alors pourquoi pas des pieuvres altruistes… Les effets spéciaux sont tirés par les cheveux et le doublage redondant mais qu’importe ; on se laisse prendre par le tourbillon d’essoufflement qui étale son néant vers le point zéro de notre inattention et c’est ravi que l’on fonce à la sortie vers le marchand de frite en le toisant du regard et qu’on prononce trois fois le mot batavia sans savoir pourquoi.

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